Abrités par l'une des plus belles réalisations architecturales du XVIème siècle en Alsace, le Palais et le Musée de la Régence séduisent le visiteur par leur cadre Renaissance, mais aussi par les collections pour le moins surprenantes qui y sont conservées.
Le Musée de la Régence se compose en effet de trois sections.
La première, historique, présente une collection hétéroclite d'objets de natures différentes digne d'un cabinet de curiosités. La pièce maîtresse de ce fonds, une météorite, suscite l'intérêt des plus grands chercheurs des sciences de la terre depuis des siècles… car l'observation de sa chute remonte à 1492 ! Au fil du temps, la météorite d'Ensisheim s'est également révélée être une véritable source d'inspiration artistique et littéraire, retenant l'attention de personnages d'exception tels Albrecht Dürer, Sébastien Brant, Goethe ou encore Jules Verne, qui se sont tour à tour penchés chacun à leur façon sur ce phénomène.
La deuxième section, intitulée "Musée du mineur", fait découvrir le monde souterrain de la mine de potasse. Elle y révèle à travers ses objets familiers la vie quotidienne et l'extrême difficulté de ses conditions de travail : chaleur écrasante, bruit constant des outillages, isolement dans un espace confiné et dangereux éclairé aux seules lumières… des lampes de mineurs. De la peur à l'espoir, de la colère à la solidarité… sentiments forts et croyances animaient les mineurs qui vénéraient la Vierge Marie et Sainte-Barbe, tout en interrogeant les « gnomes » pour connaître leur sort.
Enfin, la troisième section, archéologique, témoigne d'une présence humaine étendue sur plusieurs millénaires, matérialisée par des objets principalement issus de fouilles locales. Parmi celles-ci, des nécropoles dont les tombes ont livré d'étonnants secrets, à l'image du crâne présentant les traces d'une double trépanation, certainement la plus ancienne intervention chirurgicale de ce type pratiquée au cours de la préhistoire…
Photo Météorite: Regine Peterson.
Le Musée de la Régence se compose en effet de trois sections.
La première, historique, présente une collection hétéroclite d'objets de natures différentes digne d'un cabinet de curiosités. La pièce maîtresse de ce fonds, une météorite, suscite l'intérêt des plus grands chercheurs des sciences de la terre depuis des siècles… car l'observation de sa chute remonte à 1492 ! Au fil du temps, la météorite d'Ensisheim s'est également révélée être une véritable source d'inspiration artistique et littéraire, retenant l'attention de personnages d'exception tels Albrecht Dürer, Sébastien Brant, Goethe ou encore Jules Verne, qui se sont tour à tour penchés chacun à leur façon sur ce phénomène.
La deuxième section, intitulée "Musée du mineur", fait découvrir le monde souterrain de la mine de potasse. Elle y révèle à travers ses objets familiers la vie quotidienne et l'extrême difficulté de ses conditions de travail : chaleur écrasante, bruit constant des outillages, isolement dans un espace confiné et dangereux éclairé aux seules lumières… des lampes de mineurs. De la peur à l'espoir, de la colère à la solidarité… sentiments forts et croyances animaient les mineurs qui vénéraient la Vierge Marie et Sainte-Barbe, tout en interrogeant les « gnomes » pour connaître leur sort.
Enfin, la troisième section, archéologique, témoigne d'une présence humaine étendue sur plusieurs millénaires, matérialisée par des objets principalement issus de fouilles locales. Parmi celles-ci, des nécropoles dont les tombes ont livré d'étonnants secrets, à l'image du crâne présentant les traces d'une double trépanation, certainement la plus ancienne intervention chirurgicale de ce type pratiquée au cours de la préhistoire…
Photo Météorite: Regine Peterson.