1925 ist für viele Menschen der Beginn des Art déco, des wichtigsten Moments eines Stils, der die Welt von New York über Shanghai und Neuseeland bis nach Bombay erobern sollte. Das Art déco blühte unbestreitbar in der Architektur und den dekorativen Künsten auf, aber auch die Illustration, bei der man auf den ersten Blick erkennt, aus welcher Epoche sie stammt, hat unsere Vorstellungskraft nachhaltig geprägt. Es ist schwierig, von "Art Déco"-Illustrationen zu sprechen wie von Architektur, aber es gibt dennoch eine stilistische Verwandtschaft, die die vorliegende Ausstellung zu zeigen hofft. Einige Beispiele aus anderen zeitgenössischen Strömungen sollen als Kontrapunkt dazu beitragen, diese Produktion in der vielfältigen Landschaft der damaligen Kunstwelt besser einzuordnen.
L’exposition de la Bnu prend comme point de départ et de contexte l’exposition internationale des arts décoratifs de 1925 qui s’est tenue à Paris. Cet événement, son projet et son propos, conçus des années auparavant et sans cesse repoussés, y sont présentés. Les débats qui les animent, notamment autour de la question de la modernité, sont rappelés comme l’absence des Etats-Unis qui jugèrent que leur production n’était pas assez moderne pour y figurer. 1925 va produire un vocabulaire décoratif reconnaissable, évocateur de l’époque, fixer les symboles et les principes graphiques propres à l’art déco, en montrer les emprunts et influences des courants contemporains et diffuser les déclinaisons thématiques qui deviendront les poncifs de l’époque.
La seconde partie de l’exposition fait une large place à la presse féminine de l’époque en France et en Allemagne. Les revues de mode évoluent de manière radicale autour de 1920, à l’instar des revues d’art.
Les années autour de 1925 constituent une période d’intense créativité dans l’univers publicitaire et de la communication graphique, marquée par la diversité des approches pour atteindre le public, qu’il s’agisse de catalogues et ouvrages promotionnels de luxe, de plaquettes, d’éventails ou d’affiches, et par l’utilisation d’articles de revues comme supports publicitaires, ainsi que par une réflexion approfondie et des recherches sur la mise en page, la typographie et l’« art publicitaire », favorisant la prolifération de revues spécialisées.
Le monde de l’édition, du livre précieux au livre bon marché, s’empare des explorations stylistiques de l’époque. L’entre-deux-guerres est une période faste pour l’édition, qu’il s’agisse de la production de luxe ou des publications destinées aux bourses plus modestes. On recherche les relieurs de renom comme Pierre Legrain ou Rose Adler, et de nombreuses maisons d’édition éditent de petits tirages d’ouvrages aux reliures précieuses et aux illustrations soignées.
Depuis la fin des années soixante, collectionneurs, conservateurs, chercheurs et passionnés du patrimoine ont participé à la redécouverte et la réévaluation de l’Art Déco à travers le monde. Cette dernière partie donne à voir des éléments témoignant de l’évolution des regards et du renouveau historiographique du mouvement.
Comité scientifique et commissariat
Le commissariat de l’exposition est assuré par un comité scientifique composé de :
Christophe Didier, conservateur général, délégué à l'action scientifique et aux relations internationales (Bnu)
Elodie Lacroix, assistante à la politique scientifique et éditoriale, docteure en histoire de l’art (Bnu)
Pascal-Yves Laurent, président de l’association Paris Art Deco Society et responsable de l’organisation des commémorations de 1925
Catherine Soulé-Sandic, conservatrice, cheffe du département Arts, langues, littératures et aires culturelles (Bnu)
Partenaires
L’exposition est réalisée dans le cadre d’un partenariat avec la Württembergische Landesbibliothek de Stuttgart et s’inscrit dans la programmation de Lire notre monde (Strasbourg, capitale mondiale du livre) et du centenaire de l’exposition internationale des arts décoratifs de 1925.
Prêteurs (liste provisoire et sous réserve)
Akka et Wulf von Lucius, Jean-Pierre Berst, Musées de la Ville de Strasbourg, Bibliothèque nationale de France, Musée Lalique, Musée de la faïence de Sarreguemines, etc.
La seconde partie de l’exposition fait une large place à la presse féminine de l’époque en France et en Allemagne. Les revues de mode évoluent de manière radicale autour de 1920, à l’instar des revues d’art.
Les années autour de 1925 constituent une période d’intense créativité dans l’univers publicitaire et de la communication graphique, marquée par la diversité des approches pour atteindre le public, qu’il s’agisse de catalogues et ouvrages promotionnels de luxe, de plaquettes, d’éventails ou d’affiches, et par l’utilisation d’articles de revues comme supports publicitaires, ainsi que par une réflexion approfondie et des recherches sur la mise en page, la typographie et l’« art publicitaire », favorisant la prolifération de revues spécialisées.
Le monde de l’édition, du livre précieux au livre bon marché, s’empare des explorations stylistiques de l’époque. L’entre-deux-guerres est une période faste pour l’édition, qu’il s’agisse de la production de luxe ou des publications destinées aux bourses plus modestes. On recherche les relieurs de renom comme Pierre Legrain ou Rose Adler, et de nombreuses maisons d’édition éditent de petits tirages d’ouvrages aux reliures précieuses et aux illustrations soignées.
Depuis la fin des années soixante, collectionneurs, conservateurs, chercheurs et passionnés du patrimoine ont participé à la redécouverte et la réévaluation de l’Art Déco à travers le monde. Cette dernière partie donne à voir des éléments témoignant de l’évolution des regards et du renouveau historiographique du mouvement.
Comité scientifique et commissariat
Le commissariat de l’exposition est assuré par un comité scientifique composé de :
Christophe Didier, conservateur général, délégué à l'action scientifique et aux relations internationales (Bnu)
Elodie Lacroix, assistante à la politique scientifique et éditoriale, docteure en histoire de l’art (Bnu)
Pascal-Yves Laurent, président de l’association Paris Art Deco Society et responsable de l’organisation des commémorations de 1925
Catherine Soulé-Sandic, conservatrice, cheffe du département Arts, langues, littératures et aires culturelles (Bnu)
Partenaires
L’exposition est réalisée dans le cadre d’un partenariat avec la Württembergische Landesbibliothek de Stuttgart et s’inscrit dans la programmation de Lire notre monde (Strasbourg, capitale mondiale du livre) et du centenaire de l’exposition internationale des arts décoratifs de 1925.
Prêteurs (liste provisoire et sous réserve)
Akka et Wulf von Lucius, Jean-Pierre Berst, Musées de la Ville de Strasbourg, Bibliothèque nationale de France, Musée Lalique, Musée de la faïence de Sarreguemines, etc.