La représentation du paysage reflète la relation de l'homme avec la nature. Sa place dans l'histoire de l'art est en constante évolution. Pendant longtemps, elle n'a servi que de décor à des scènes bibliques ou mythologiques, jusqu'à ce que la peinture baroque hollandaise la libère de toute figure de relais et qu'elle devienne plus tard, à l'époque romantique, un motif apprécié pour créer des univers picturaux évocateurs. La nature devient alors une surface de projection de sensations. Sublime, nostalgie ou lien profond sont des sentiments qui s'établissent au 19e siècle lors de la contemplation de la nature. Les études de la nature, en particulier, font ressortir une immédiateté qui interpelle encore aujourd'hui les observateurs. Même au 20e siècle, le paysage reste porteur d'ambiance et transmet l'état d'esprit des artistes* en contemplant la nature. Une rude journée d'automne au bord d'une mer nordique ou le soleil chaud de l'été italien nous font ressentir l'impression respective en les observant.
Avec des œuvres de Camille Corot, Ernst Ludwig Kirchner, Franz Kobell, Edvard Munch, Carl Rottmann et Max Slevogt, entre autres.
Avec des œuvres de Camille Corot, Ernst Ludwig Kirchner, Franz Kobell, Edvard Munch, Carl Rottmann et Max Slevogt, entre autres.
