René Lalique ahnte, dass Glas in der Architektur eine wichtige Rolle spielen würde. Seit der Jahrhundertwende war er an der Gestaltung von Privathäusern beteiligt, darunter sein eigenes Haus am Cours Albert Ier im Jahr 1902. Bald wurde er auch mit der Dekoration von Geschäften beauftragt, darunter das Geschäft des Parfümeurs François Coty in New York im Jahr 1912. Er entwarf Glasfenster, Türen, dekorative Paneele, Kronleuchter, Wandleuchten, Spiegel und sogar Wandteppiche. Er entwarf auch Brunnen, darunter den Brunnen für den Kreisverkehr auf den Champs-Elysées Anfang der 1930er Jahre, ein öffentlicher Auftrag, der seinen Ruhm unter Beweis stellte. Sein vielseitiges Talent zeigt sich auch in der Vielfalt und Anzahl seiner Entwürfe für die Exposition des Arts décoratifs et industriels modernes (Ausstellung für moderne dekorative und industrielle Kunst). Der 100. Jahrestag dieses symbolträchtigen Ereignisses, das von einer bedeutenden stilistischen Erneuerung zeugt, bietet dem Lalique-Museum die Gelegenheit, René Laliques Vorliebe für Architektur und Innendekoration in ihrem Reichtum an Inspirationen und der Vielfalt ihrer Formen hervorzuheben.
"Nous n’avons pas inventé le verre, (…) c’est vrai, mais dans l’histoire de l’art et de la civilisation, le mérite, sinon d’une idée entièrement nouvelle, du moins de son large développement longtemps différé, de sa mise en pratique jusqu’ici timide et restreinte, devra être attribué sans réserve aux artistes verriers d’aujourd’hui : nous voulons parler de l’application dans une ample mesure, de la verrerie à la construction, à la décoration, à l’ensemble de l’aménagement intérieur ou extérieur. C’est à vous, verriers du début de ce siècle, que reviendra l’honneur d’avoir senti et affirmé les admirables ressources qu’offre à l’architecte et au décorateur l’emploi de cette matière brillante ou discrète à notre choix, solide et complaisante, qui se prête à des combinaisons utilitaires ou ornementales quasi infinies : c’est à vous que devra être dévolue la gloire d’en avoir imposé et généralisé l’usage pour le plus grand avantage des constructeurs et la plus grande joie des gens de goût". Ainsi René Lalique dit-il sa foi dans le verre contemporain en préface du guide-album de l’Exposition de 1925.